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Catherine Prunet

  • Photo du rédacteur: Anthony Herman
    Anthony Herman
  • 23 nov. 2021
  • 1 min de lecture

Au XVIIe siècle. En 1637, cinq femmes sont exécutées après de rapides procès devant la haute cour de Justice de Gembloux. Depuis 1592, un placard ordonne de sévir impitoyablement contre les sorciers, sorcières et magiciens.


Le 27 novembre 1637, une certaine Catherine Prunet dénonce probablement par vengeance deux autres femmes Jehanne Michel et Jehanne Leprosette. Elles auraient notamment fait mourir des vaches. Elle reconnaît, sous la torture, être elle-même une sorcière. Quinze jours plus tard, le 12 novembre, après un rapide procès, elle sera étranglée et son corps sera brûlé sur un bûcher.


Jehanne Michel sera également soumise à la torture. Elle avoue elle aussi. Ses aveux sont confirmés, car on a trouvé sur son corps une marque dans laquelle on a enfoncé une épingle « sans qu’elle l’ait senti ». De plus, elle possède un chapelet sans croix. C’est la coutume chez les sorciers. Elle est aussi condamnée à être étranglé et brûlée.


Pour une raison que l’on ignore, Jehanne Leprosette sera innocentée et elle échappera à la mort.


Trois autres femmes font aussi l’objet d’une instruction : Anne Goffin, Anne du Mont et Marguerite Prince. Elles subiront toutes les trois le même calvaire que Catherine Prunet. Elles seront elles aussi exécutées et brûlées.


Aujourd’hui à Lonzée, le souvenir de ces faits tragiques a laissé des traces. Il y a toujours le pont des sorcières, la rue des sorcières, l’atelier sorcier et l’arbre des sorcières à l’endroit des bûchers.

 
 
 

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